Paganisme, chamanisme, animisme… qu’en penser ?

Les grandes religions d’aujourd’hui sont monothéiste et patriarcale. Est ce que cela a toujours été ainsi ? Non loin s’en faut. Mais les croyants modernes sont si convaincu que leur foi est la bonne qu’ils prétendent parfois qu’à l’origine, les humains croyaient en un Dieu unique qui aurait créé les hommes.

En 1923, le pape Pie XI a subventionné une expédition chez les Pygmées pour prouver que les religions primitives étaient proches de la vision chrétienne de la création du monde. De son côté, Wilhelm Schmidt avait entrepris de rédiger une œuvre immense – L’Origine de l’idée de Dieu (20 vol., 1912-1918) –, destinée à montrer l’universalité du monothéisme sur les autres formes religieuses. La thèse fut  controversée et quelques chercheurs sérieux ont rapidement mis de l’ordre dans cette vision ethnocentrique du monde et du sentiment religieux.

On s’accorde aujourd’hui à dire que les religions des peuples primitifs qui ont persisté jusqu’à notre époque, bien que très différentes les unes des autres, ont en commun une croyance en un monde des esprits, que les vivants peuvent influencer avec des rites.  Ces esprits sont souvent reliés aux phénomènes physiques de la nature (saison, récoltes, météorologie) ou aux animaux. Les intermédiaires entre l’humain et l’esprit sont des produits modifiés de la nature (totems, préparations de plantes par exemple) dont la maitrise est souvent entre les mains d’une personne.

Faut-il chercher Gaïa chez les peuples primitifs?

A priori, il est tout a fait louable de chercher une spiritualité originelle, plus pure. L’adoration du principe féminin sacré est d’ailleurs le plus ancien rite connu. Mais sous prétexte de retour aux sources, on a vu apparaître aux XIXe et XXe siècles toutes sortes de mouvements allant de la sorcellerie au paganisme.

Au contraire les disciples de Gaïa s’inscrivent dans la modernité. Tout en sachant que la recherche de Gaïa a toujours animé les humains et qu’il est normal de trouver des traces de ce besoin ancien de communiquer avec notre Mère dans l’Histoire, le progrès  nous rapproche sans cesse d’une meilleur compréhension de l’Être qu’est Gaïa. Ce progrès  passe aussi bien par la science, incluant l’observation attentive de notre planète et de son environnement, que par la méditation et l’épanouissement personnel.

Mais la croyance dans de multiples esprits n’est pas compatible avec le fait que notre Mère est un être. Gaïa n’est pas une série de Djinn ou de fées comme le pense les peuples primitifs. Il serait tentant d’aller chercher dans d’anciens cultes le besoin naturel que nous avons tous d’honorer notre Bienfaitrice. Mais ce n’est certainement pas absorbant des substances hallucinogènes ou en dansant rituellement autour d’un feu que l’on peut être en symbiose avec la Nature.

Regarder vers l’Avenir

Gaïa fait évoluer ses enfants depuis toujours. Elle même évolue et s’adapte. Regarder vers le passé ce n’est pas être en phase avec Gaïa. Mais tout ce qui apparaît aujourd’hui n’est pas forcément bon pour votre relation avec Gaïa. Comment faire un choix ? Comment reconnaître ce qui contribue à élever la société vers Gaïa et ce qui l’en éloigne ? Lorsque vous vous interrogez sur un sujet posez quelques questions simples :

• Est ce que cela va faire progresser la compréhension de l’humanité au sujet de Gaïa?
• Est ce que grâce à cela je vais personnellement ressentir de la satisfaction d’un besoin naturel ?
• Est ce que cela va créer chez moi une dépendance à une substance ou une pratique, ou vais je pouvoir continuer d’évoluer, d’apprendre et d’aimer toutes sortes de choses ?
• Est ce que cela va m’empêcher de continuer de considérer Gaïa comme un être avec une conscience et un dessein ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur Gaïa devenez membre et demandez à être initiée.